Tenure, Faculty Contracts and Bargaining Conflict

Derek Hum

Résumé

On accuse la permanence de donner une sécurité d'emploi absolue aux professeurs, à qui on ne demande pas de rendre des comptes et dont la performance n'est contrôlée que de temps en temps. Les universitaires ont traditionnellement défendu la permanence car elle est nécessaire à la liberté académique. Cette étude adopte une approche différente en examinant les rapports contractuels des universitaires et en expliquant comment la permanence peut mener aux conflits lors des négocitations.

La permanence coûte cher à l'université mais les universitaires la trouvent essentielle. En donnant la permanence d'emploi à quelqu'un l'université perd la possibilité de profiter de l'enseignement et des recherches des jeunes. La permanence est nécessaire car, sans elle, les titulaires ne recommanderaient jamais l'embauche de gens que leur seraient supérieurs, de peur de se faire remplacer. La permanence est efficace aussi, car les professeurs ont de meilleurs renseignements sur les titulaires que les administrateurs universitaires ou des experts de l'extérieur. La permanence est donc nécessaire pour motiver les professeurs âgés à engager les meilleurs candidats possibles. Étant donné^ les fluctuations budget selong l'époque, la permanence permet d'obtenir un aperçu véridique des bons candidats à toute époque, ce qui garantit à l'université que ceux qui sont le mieux placés pour juger (c'est-à-dire les professeurs plutôt que les administrateurs) ont tout intérêt à prendre les meilleures décisions. Il s'ensuit que la suggestion naïve d'abolir la permanence afin de pourvoir renvoyer les professeurs âgés pour les remplacer par de jeunes professeurs qui coûtent moins cher serait, à long terme, désastreuse.

Nous présentons un modèle simple qui explique pourquoi des facteurs tels (a) les réductions récentes de subventions gouvernementales, (b) les pressions sur les budgets universitaires, (c) les limites imposées sur les augmentations de frais de scolarité (d) un intérêt réduit pour les universités estimées, à tort ou à raison inférieures, ont tous remis en question la permanence. Comme il n'existe actuellement aucun mécanisme d'ajustement de personnel, les adminstrations universitaires et les syndicats des professeurs, plutôt que de négocier un contrat acceptable, contestent les règles mêmes du jeu. On pourrait pourtant réformer la permanence en limitant la période de la permanence tout en la rapportant au rang, et en établissant une période maximale d'éligibilité pendant laquelle un professeur pourrait fair une demande de promotion.

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Publié-e

2017-05-03



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Comment citer

Hum, D. (2017). Tenure, Faculty Contracts and Bargaining Conflict. La Revue Canadienne d’enseignement supérieur, 28(3), 47–70. https://doi.org/10.47678/cjhe.v28i3.183320