Off the track: A profile of non-tenure track faculty at McGill University
Résumé
Une étude faite à l'université McGill suggère que le corps enseignant dont le statut ne donne pas accès à la permanence est fortement diversifié et composé d'individus très qualifiés, mais que ce même statut implique une grande incertitude d'emploi. A l'instar des études canadiennes et américaines, cette étude montre également qu'à l'université McGill, un nombre disproportionné de femmes occupent des postes qui ne donnent pas accès à la permanence par opposition à des postes permanents ou qui donnent accès à la permanence. Depuis les années 1980, les universités Nord-américaines ont réagi à l'accroissement de la clientèle étudiante et aux compressions répétées des subventions de l'État en embauchant un nombre important d'enseignants à des postes à temps partiel ou plein temps qui ne donnent pas accès à la permanence. La précarité inhérente à ce statut d'emploi est une solution attrayante en période de restriction budgétaire. Quoique le nombre de postes soit en croissance constante, on connait peu de choses sur la composition de ce groupe et leurs préoccupations à propos de leur statut. Cet article décrit un groupe dans une université et soulève des questions de relations structurales et de pouvoir qui ont mené à accroître et à abuser de cette forme d'emploi.
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2017-05-03
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