The First Cycle of Study: Teaching and Learning at Cross Purposes?
Résumé
L’université d’aujourd’hui est devenue une institution très complexe, où rivalisent plusieurs intérêts dont l’objectif premier n’est pas toujours d’encourager le travail de l’étudiant entendu au sens large. Le texte qui suit s’inquiète de la qualité de l’expérience subjective des études que les universités sont encore supposées procurer. Par « expérience subjective » j’entends l’engagement de l’esprit, qui est ce en quoi consistent les études, et je m’intéresse particulièrement ici aux études telles qu’entreprises dans des programmes de premier cycle menant à la diplomation. Étudiants et professeurs affichent de plus en plus une indifférence envers l’engagement qu’ils doivent avoir les uns envers les autres dans les cours de premier cycle (offerts par les professeurs en raison d’obligations institutionnelles, et entrepris par les étudiants en raison des exigences du programme). Devant cette menace, je réexamine l’investissement subjectif que ces cours requièrent néanmoins en tant que lieux d’un engagement de l’esprit.
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2015-04-30
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