Résumé

Cet article examine le concept problématique de la sûreté dans les classes où se donnent des cours de formation générale, souvent entourées d’une pluralité de performances et de forces sociales, culturelles, politiques, psychologiques, historiques et discursives. En utilisant des principes de choix de l’éducation aux adultes et du travail social en groupes comme métaphone organisationnelle, définissant ainsi la salle de classe comme un grand groupe, nous discutons de l’évolution de la population étudiante et, surtout, de l’effet de la diversité et de l’inclusivité dans des installations où l’on dispense la formation générale. Puisque l’objectif principal d’une formation générale consiste habituellement à promouvoir la pensée indépendante et critique, l’ouverture d’esprit et de meilleures aptitudes en communication et en prise de décision, ces objectifs intermédiaires encouragent, jusqu’à une certaine mesure, la gestion du citoyen qui autorise les gens à participer à des actions collectives qui mènent à une plus grande égalité et justice au sein de communautés, tant à l’échelle locale que planétaire. La sûreté des salles de classe est essentielle pour réaliser ces objectifs, car elle augmente la possibilité de générer une pensée libre, critique et indépendante, nécessaire aux activités progressives, égalitaires et justes. Cet article explore la sûreté, incluant les pratiques dialogiques et les réflexions sur les relations de pouvoir dans la salle de classe, pour son important rôle qui consiste à réaliser les aspirations d’une formation générale.