On the Study of Higher Education in Canadian Universities

Michael L. Skolnik

Résumé

Bien que la recherche sur l'enseignement supérieur au Canada ait fait des progrès considérables au cours des dernières décennies, les occasions de mener des études sur l'enseignement supérieur au Canada, au niveau universitaire, sont encore très limitées. En effet quatre universités seulement offrent des programmes d'enseignement supérieur; une seule d'entre elles a un département d'enseignement supérieur; et un très petit nombre d'autres établissements offrent un cours d'enseignement supérieur. Au Canada, on ne compte que 200 étudiants environ, alors qu'aux Etats-Unis, ce chiffre atteint presque 6000 inscriptions. D'autre part, on ne compte qu'environ 15 membres du corps professoral comparativement à 700 membres aux États-Unis. De plus, alors que les revues américaines sur l'enseignement supérieur ont, depuis le début des années 70, fait régulièrement paraître des articles sur les programmes d'enseignement supérieur à l'université, la revue Société canadienne pour l'étude de /'enseignement supérieur/The Canadian Journal of Higher Education n'a publié aucun article sur ce sujet. Le présent article tente donc de combler cette lacune en donnant quelques informations de base sur l'étude de l'enseignement supérieur en milieu universitaire canadien, et en examinant le rôle de ces programmes dans le développement global de la recherche sur l'enseignement supérieur ainsi que les raisons qui ont pu maintenir de tels programmes sur une si petite échelle au Canada. L'auteur tire donc la conclusion que le facteur qui a le plus largement contribué à limiter le développement des études de l'enseignement supérieur dans les universités canadiennes ne tient pas à /' insuffisances du nombre des demandes ni du petit nombre de débouchés offerts aux diplômes mais bien plutôt à la façon récalcitrante dont les universités canadiennes prétendent allouer des ressources à ce domaine d'étude. On attribue cette répugnance à deux facteurs: le manque de prestige que connaît l'enseignement supérieur en tant que champ d'étude et l'absence d'un groupe de pression externe que favoriserait les programmes dans cen domaine. Ill ressort que, contrairement à leur contrepartie américaine, les programmes d'enseignement supérieur au Canada ne disposent pas même des ressources nécessaires pour surmonter les handicap de prestige.

Statistiques

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Publié-e

1991-12-31



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Comment citer

Skolnik, M. L. (1991). On the Study of Higher Education in Canadian Universities. La Revue Canadienne d’enseignement supérieur, 21(3), 96–114. https://doi.org/10.47678/cjhe.v21i3.183112